Ray’s Kim is a socially engaged rapper and hip-hop artist from Chad. Ray’s Kim chose hip hop as a revolutionary and engaged genre that can share a message of justice, democracy, and calls for a collective action of the people.
According to him, hip-hop can help waking up a common conscience of civic rights and awareness of the role of the government as a protector of the people. Ray’s Kim’s need of denouncing the injustices determines his commitment in music as well as in social, economic and political issues, while hip hop and rap are a tool for fighting the tendencies of injustice, corruption and fatalism that are dangerous in Chadian society.
In his art, he focuses strongly on the life of the marginalised youth in Chad. He tries to use music to share their stories, the injustice they suffered and their pain, but also to encourage a common action to involve and value the youth. This is also why he decided to sing in Bunda, the language of street children, in order to bring their ways of expression in the scene.
Ray’s Kim est un artiste rappeur, socialement engagé au Tchad. Il a choisi le hip hop en tant que genre de musique révolutionnaire et revendicatrice qui a la capacité de partager un message de justice et de démocratie dans son milieu de vie.
Selon Ray’s Kim, cette musique peut appeler le peuple à une action collective pour réveiller une conscience commune des droits civiques et le rôle du gouvernement en tant que protecteur de la population. Ce désir de dénoncer l’injustice détermine son engagement dans la musique comme sur les questions sociales, économiques et politiques, tandis que le hip hop et le rap sont un outil pour lutter contre les tendances de l’injustice, de la corruption et du fatalisme qui sont dangereuses dans la société tchadienne.
Dans son art, il se concentre sur la vie de la jeunesse tchadienne marginalisée. Il essaie d’utiliser la musique pour partager les histoires des jeunes, l’injustice qu’ils ont subie et leur douleur, mais aussi d’encourager une action commune pour les valoriser. C’est aussi pourquoi il a décidé de chanter en Bunda, la langue des jeunes de la rue, afin d’amener leurs manières dans la scène.