Par André SHAMBA.
- Tchad:
En République du Tchad, un attentat kamikaze a secoué une nouvelle fois la ville de N’Djamena le lundi 29 juin, faisant 11 morts, dont 5 policiers, selon Jeune Afrique. Le drame est survenu à 7 heures du matin, lorsqu’une unité de la police menait une opération au quartier Djari, au nord de la capitale tchadienne pour rechercher des complices du double attentat du 15 juin 2015 qui avait fait 33 victimes. Coincés par la police dans leur cachette, les suspects font sauter leurs ceintures d’explosifs. « Nous avons récupéré trois ceintures d’explosif, arrêté deux éléments de Boko Haram. Une femme avec enfants, présente dans la concession, a été mise à la disposition de la police judiciaire et une autre femme est en fuite », a déclaré le ministre tchadien de l’Administration du territoire et de la sécurité publique, Abderahim Bireme Hamid.
- RCA:
En République Centrafricaine, la présidente de la transition, Catherine Samba Panza a officiellement lancé, le lundi 29 juin dernier, les opérations de recensement électoral dans la perspective des élections législatives et présidentielle annoncées pour le 18 octobre prochain, selon BBC Afrique. « En tant que chef de l’État de la transition, je ne voulais pas le faire de manière anonyme. Il fallait que je donne l’exemple pour inciter tous les citoyens en âge de voter de faire comme moi. Cela permet de lancer le processus officiel », a déclaré Mme Samba Panza, en s’enregistrant dans l’école Jean Collomb du 7e arrondissement de Bangui, où elle réside, rapport centrafrique-presse.info.
- RDC:
En République Démocratique du Congo, trente personnalités ont signées une pétition, le 01 juillet dernier, pour exiger la libération de Fred Bauma et Yves Bakwambala, deux jeunes militants congolais arrêtés le 15 mars dernier pour avoir participé à une rencontre avec des militants sénégalais de Y’en a marre, et burkinabè du Balais citoyen, rapport Rfi. Dans une lettre ouverte intitulée « Ne laissez pas mourir les aspirations démocratiques de la jeunesse congolaise », des Chercheurs, des journalistes et des personnalités politiques s’insurgent contre la détention et l’inculpation de ces deux militants, incarcérés notamment pour avoir « comploté contre la vie ou la personne du chef de l’Etat » et avoir « tenté de détruire ou de changer le régime constitutionnel », précise la même source.
- Cameroun:
En République du Cameroun, première visite du président français, François Hollande en terre camerounaise le vendredi 03 juillet 2015. Une visite très symbolique avec la reconnaissance du massacre de membres l’UPC (l’Union de peuple camerounais) par les forces françaises : « C’est vrai qu’il y a eu des épisodes tragiques dans l’histoire. Il y a eu une répression dans la Sanaga-Maritime en pays Bamiléké et je veux que les archives soient ouvertes pour les historiens », a déclaré François Hollande devant la presse. Les deux chefs d’Etats ont discutés de questions sécuritaires notamment, les menaces de Boko haram. Quatre conventions de financement de projets de développement estimées à 76 milliards de FCA ont été paraphées entre le Cameroun et la France. Le président français a aussi plaidé la cause de Lydienne Yen-Eyoum, l’avocate franco-camerounaise arrêtée et condamnée par la cours suprême camerounaise à 25 ans de prison pour « détournement d’un milliard de FCA » de l’Etat camerounais. A cette demande, le président camerounais a promis de voir dans quelle mesure il « pourra faire quelque chose, selon les prérogatives que lui confèrent la constitution » de son pays.