Par André SHAMBA
- Cameroun:
En République du Cameroun, le gouvernement a décidé de renforcer la sécurité dans la région de l’Extrême-nord du pays, victime d’une série d’attentats suicides attribués à L’Etat Islamique en Afrique de l’Ouest l’ex Boko Haram, en envoyant 2.000 soldat supplémentaires, annonce-t-on le lundi 27 juillet à la radio nationale camerounaise. Ces soldats auront pour, entre autre, missions de renforcer le renseignement et une meilleure filtration des étrangers voulant entrer au Cameroun.
- Congo-Brazzaville:
En République du Congo, fin le mercredi 29 juillet, du dialogue alternative organisé par l’opposition politique et certains membres de la majorité au pouvoir, rapporte Rfi. Commencé le dimanche 26 juillet, cette rencontre s’est achevée par un appel lancé aux congolais : « Nous appelons le peuple congolais à la résistance pacifique et héroïque pour défendre l’ordre constitutionnel au cas où celui-ci venait à être violé », indique le texte qui a sanctionné la fin du dialogue et qui a été lu à la presse par Mabio Mavoungou Zinga, un des rapporteurs, selon toujours Rfi.
- Cameroun:
En République du Cameroun, visite d’amitié et de travail du président de la République Fédérale du Nigéria Muhammadu Buhari, le mercredi 29 juillet à Yaoundé. Une visite centrée sur la sécurité commune dans la lutte contre l’Etat Islamique en Afrique de l’Ouest, l’ex Boko Haram et la coopération bilatérale notamment, sur le plan des échanges commerciaux. Les camerounais, les nigérians et les observateurs de relations entre ces deux pays voisins pensent que cette visite est le début de la décrispation des relations tumultueuses qui règnent entre ces deux Etats depuis le conflit lié à la péninsule de Bakasi.
- RDC:
En République Démocratique du Congo, libération, le jeudi 30 juillet, d’un député de l’opposition après avoir purgé sa peine à la prison centrale de Makala à Kinshasa, a-t-on appris de son parti politique. Jean-Bertrand Ewanga, secrétaire générale de l’Union pour la Nation congolaise, deuxième force politique de l’opposition congolaise au parlement, avait été arrêté, le 05 juillet 2014 au lendemain d’un rassemblement de l’opposition contre la modification de la constitution, dont il était l’un des orateurs, et condamné pour outrage au chef de l’Etat à une année de prison ferme.
- Tchad:
En République du Tchad, le Parlement vient de réintroduire, le jeudi 30 juillet dernier la peine de mort pour punir les auteurs d’actes terroristes, rapporte l’AFP. C’est au cours d’une plénière consacrée à l’examen du projet de loi antiterroriste déposée à l’Assemblée National la veille par le gouvernement. Les députes ont remplacées la peine à perpétué proposée par le gouvernement par celle capitale. De même qu’ils ont remplacé par la peine à perpétuité les peines de huit à 20 ans de prison prévues dans la première version du texte. Cette loi a été adoptée par la totalité de députés présents, soit 146 votants, en l’absence d’une quarantaine de leurs collègues. Quelques jours avant, les autorités de N’Djamena avaient avec annoncé la mesure fixant l’heure de la fermeture des débits de boissons et boites de nuit à 22 heures dans la capitale du pays, selon la télévision nationale tchadienne.
- RCA:
En République Centrafricaine, Amnesty International a dénoncé vendredi 31 juillet dans un rapport les violences dont sont victimes des musulmans revenus vivre dans l’ouest du pays, après les massacres intercommunautaires de 2013-2014. Les miliciens anti-balaka majoritairement chrétiens et animistes menacent et contraignent certains musulmans à abandonner leur religion, a déclaré Joanne Mariner, d’Amnesty International, citée dans le document. Ce rapport indique aussi que des personnes “ont été menacées de mort afin qu’elles se convertissent au christianisme” et “les musulmans sont pris pour cible en toute impunité” dans les zones où la force de maintien de la paix de l’ONU est absente.