Par André SHAMBA
- Le Cameroun :
En République du Cameroun, une session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement du Conseil de paix et de Sécurité de l’Afrique Centrale (Copax) consacrée à la lutte contre Boko Haram a eue lieu le lundi 16 février à Yaoundé la capitale politique camerounaise.
Les Etats membres de la CEEAC (Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale) réunis ont décidé de l’activation du pacte d’assistance mutuelle et de solidarité qui lie les pays de la CEEAC. De ce fait, ils ont annoncé qu’un fonds d’urgence à reverser au Cameroun et au Tchad en soutien à l’effort de guerre a été arrêté. Il est de 50 milliards de francs CFA (87 millions dollars US) que ces Etats membres (Cameroun, Gabon, Guinée Equatoriale, Congo, République Centrale Africaine, République Démocratique du Congo, Angola, Burundi, Sao Tomé et Principe, Tchad) doivent débloquer.
- Le Congo Brazzaville:
En République du Congo, le quatrième parti politique de la majorité au pouvoir, le RDPS (Le Rassemblement pour la démocratie et le progrès social) a appelé en début de semaine au respect de la constitution, a rapporté Rfi.
« Lorsque le PCT (Parti congolais du travail) venait nous présenter le projet de société de constitution en 2002, il nous avait été dit que c’était la meilleure constitution du monde, qu’elle résumait à la fois le système américain, anglais, italien et français. Depuis quand est-elle devenue mauvaise ? Si en 2002 le RDPS a soutenu le PCT, si, en 2009, je me suis investi moi-même pour la réélection du président Denis Sassou-Nguesso, en 2016, le PCT doit soutenir le candidat du RDPS.il faut que ca soit clair», a déclaré le député Mabio Mavougou Zinga, troisième personnalité du RDPS, le 15 février devant les militants de son parti à Brazzaville, écrit brazzaville-news.com.
- La Centrafrique:
En République Centrafricaine, les conseillers nationaux (Parlementaires provisoires) ont adopté lundi 16 février l’avant projet de la constitution, rapporte Rfi.
« La proposition de Constitution vient d’être adoptée par le Conseil national de transition, CNT (le parlement provisoire) par 83 voix. Il y a eu 8 abstentions et 8 Conseillers qui ont voté contre. L’essentiel, c’est que cette loi a été adoptée et cela a été fait conformément aux dispositions de la Charte constitutionnelle qui reconnaît au Conseil national de transition, un pouvoir conceptuel », a indiqué le Conseiller Fleury Otto, écrit radiondekeluka.org.
L’adoption de cet avant projet de la constitution est un pas important « marqué » vers la fin de la transition en République Centrafricaine.