Il n’est de secret pour personne lorsqu’on regarde comment les jeunes de l’Afrique centrale sont de plus en plus déterminés et engager contre les hommes qui sont à la tête de leurs Etats. Les raisons sont diverses, mais il faut croire que les indicateurs de nos pays sont de plus en plus au rouge. C’est les mêmes souffrances que nous infligent ces chefs d’Etat et ou de Coup d’Etat. Ce qui se trame en République Démocratique du Congo est la copie exacte de ce que vivent les autres pays d’Afrique centrale.
J’ai l’habitude de dire dans mes textes et lors des rencontres avec d’autres jeunes de ma communauté que l’Afrique a connu de nombreux bouleversements ces dernières dix années, et ceux-ci grâce à l’engagement des jeunes. C’est dans des énormes difficultés que les jeunes africains, la plupart se battent pour sortir la tête de l’eau. Entre partir et perir dans le tombeau bleu (la mer) et ou rejoindre les rangs de Boko Haram, nous sommes nombreux à rester ici sur le continent, souffrir bien évidemment et lutter et résister. Les technologies de l’information nous permettent aujourd’hui de s’ouvrir au monde, non seulement de créer des start up ou des logiciels innovants, mais aussi de nous permettre de nous prononcer sur des questions qui touchent nos Etats. Nous d’Afrique centrale sommes limités, parce que enclavés et non seulement, mais aussi parce que nos dirigeants n’aiment pas les TIC. Les prix d’accès à internet sont suicidaires, les restrictions toujours constatés. Chez moi au Tchad, la dernière coupure des réseaux sociaux date de 28 mars 2018 jusqu’à aujourd’hui. Pareille au Cameroun lors des récentes élections présidentielles. Et même système en RDC, aujourd’hui coupée de reste du monde. Mais pourquoi privé le pays, tout est peuple de la communication si ce n’est pas pour de mauvaises intentions ?
Ce qui se dessine à la République Démocratique du Congo, est la volonté manifeste d’un peuple qui se lève. C’est contre vents et marrées d’ailleurs. Un peuple meurtri par l’injustice qui décide de prendre son destin en main, se libérer du joug du tyran.
Qu’on le veuille ou pas, le choix du peuple congolais est là, visible. C’est celui du changement. Il y’a de suspicions, une conspiration, de veillées que le pouvoir de Kabila s’obstine à s’accrocher encore au pouvoir. Le tripatouillage des élections est monnaie courante en Afrique centrale. C’est pouvoir cherche à acheter des consciences des uns pour se perpétuer encore. L’église catholique congolaise, la société civile, les mouvements citoyens et la majorité des congolais, tous unis veulent ce changement. Beaucoup de vies ont été perdu dans ce pays beau combien riche. Cela doit s’arrêter.
Nous avons tous les yeux tournés vers la république démocratique du Congo, un regard d’envie. Un souhait que la RDC retrouve la paix vivement cherchée.
Et l’union africaine “souhaite fortement que les résultats qui seront proclamés soient conformes au vote du peuple congolais”. C’est le moment pour cette institution qui n’entre pas dans le cœur des jeunes africains de se dédouaner, de s’inscrire du bon côté de l’histoire.
Nous avons tous les yeux tournés vers la république démocratique du Congo, un regard d’envie. Un souhait que la RDC retrouve la paix vivement cherchée.
Et l’union africaine “souhaite fortement que les résultats qui seront proclamés soient conformes au vote du peuple congolais”. C’est le moment pour cette institution qui n’entre pas dans le cœur des jeunes africains de se dédouaner, de s’inscrire du bon côté de l’histoire.
A computer scientist trained at HEC TCHAD, Zyzou was a computer graphics designer and then in charge of publishing at Editions Sao (a book publishing house) for five years (until 2015). Activist blogger. Youth ambassador of UNFPA Chad. Member of the Youth Council (US Embassy Chad). In charge of cultural affairs at the Chad Plus association, which led him to make several trips to Tunisia, Indonesia and Senegal. Very concerned by human rights issues, he left everything to study law in 2015 (Faculty of Legal and Political Sciences at the University of N’djamena).