Vendredi le 13 novembre 2015 une demande d’une marche pacifique a été introduite par le comité organisateur des refugiés centrafricains auprès du gouverneur de la ville province de Kinshasa afin de prendre des mesures nécessaires pour cet évènement.
Point de départ de cette marche ; devant l’Equipe d’Encadrement des Réfugies Urbains de Kinshasa (ERUKIN), en passant par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les refugies (UNHCR) et point d’arrivée ; la Commission Nationale pour les Réfugiés (CNR).
Quelle est la raison fondée de cette marche?
C’est depuis le mois de novembre de l’année 2014 qu’une conférence régionale s’était tenue au Cameroun regroupant plusieurs acteurs humanitaires pour discuter les problèmes des refugiés centrafricains de la sous-région. Beaucoup de points ont été débattus lors de cette rencontre parmi lesquels on peut citer entre autre les études secondaires et supérieures des jeunes refugiés centrafricains.
Pour cela, il a été recommandé que, je cite : «Même si les études secondaires et supérieures ne constituent pas une obligation pour les états d’accueils, ni le HCR, il reste tout de même qu’elles sont les moyens essentiels pour assurer l’avenir des jeunes refugiés centrafricains qui se trouvent en majorité dans la localité de Zongo, R.D.C. Car seul le programme qui pourra aider ces jeunes, une fois la paix revenue et une fois qu’ils rentreront pour contribuer au développement socio-économique de leur pays.»
Dès qu’on prit connaissance de ce programme, on avait immédiatement déposé au ministère de l’intérieur un soubassement demandant à la fois une audience à Madame la secrétaire permanente de la CNR afin de faire les points sur ce programme qui constitue pour nous, les étudiants centrafricains à Kinshasa, la priorité des priorités.
Mais cette dernière a refusé de nous recevoir d’où la raison qui nous a pousser de faire cette marche afin de se faire entendre. Après avoir déposé le préavis automatiquement, la CNR qui va devancer pour recevoir notre comité en disant que les raisons de la dite marche ne sont pas fondées et la démarche est en court. Mais de notre côté aussi, l’on a remarqué qu’il y a beaucoup de peureux qui n’étaient pas pour la grève et finalement cela n’a pas eu lieu.